mardi 29 septembre 2009

Alerte au tsunami

Depuis 2 heures, 9h30 heure locale, la vie s'est peu à peu arrêtée en Polynésie. En effet, un tremblement de terre de magnitude 8 a eu lieu aux Samoa. Il a été suivi d'un tsunami. L'alerte rouge a donc été déclenchée: sirènes à 9h30. Nous ne sommes pas sortis de chez nous, donc n'avons pas travaillé ce matin et nous attendons, RFO branchée afin d'être au courant de la suite des évènements.
A 11h30 heure locale, il ne s'est toujours rien passé: pas de vague mais des écoles, l'aéroport et des hôtels ont été évacués, on conseille aux gens de se retirer en hauteur. Il paraît que le centre de Papeete est complètement saturé et les alentours de chez nous sont relativement silencieux.

Etrange ambiance donc.

jeudi 24 septembre 2009

Port Arthur

Impossible de se rendre en Tasmanie sans s'arrêter à Port Arthur.
A environ 60km au sud-est d'Hobart, Port Arthur fut, au XIXème siècle, un pénitencier particulièrement rude. C'est là que les délinquants du Royaume-Uni étaient déportés; après des semaines de bateau et un premier séjour dans une autre prison, ils se retrouvaient ici, au milieu de nulle part. En effet, ces détenus s'étaient évadés ou avaient tenté de s'évader; Port Arthur était leur punition. Les condamnés les plus difficiles étaient donc ici; on apprend toutefois qu'une bonne partie s'était retrouvé déporté pour avoir volé une pomme, insulté un agent ou d'autres larcins normalement insignifiants.

Plus d'un siècle plus tard (Port Arthur a fermé ses portes en tant que pénitencier en 1870 pour devenir un village), le site est en partie conservé. C'est immense, et cher (plusieurs tarifs en fonction des sites que l'on souhaite visiter)mais il faut bien entretenir tout cet espace.
Les bâtiments sont généralement mal conservés: le temps les a détruits et la politique et le manque de moyens font qu'ils ne sont pas reconstruits. Du coup, j'ai eu du mal à imaginer ce qu'avaient pu vivre les déportés; j'avais plutôt le sentiment de me trouver dans un cadre bucolique et romantique avec ces pelouses bien tondues et ces bâtisses écroulées.

Autre chose, plus déstabilisante: quand Port Arthur en tant que prison a fermé ses portes, l'endroit est devenu un village, avec un hôtel. Et donc, sur le site, se côtoyent la prison, l'hôtel et sa décoration chargée mais coquette ainsi que les maisons des officiers qui dirigeaient le camp. Le visiteur a donc du mal à s'imprégner de l'ambiance qui pouvait y régner, d'autant plus que tout est plus ou moins mélangé et pas toujours bien expliqué.

Nous nous sommes donc promenés dans le parc, avons pu bénéficié du tour en bateau mais n'en sommes pas descendus. J'ai un peu décroché car les commentaires étaient en anglais mais j'en ai compris une partie.


















Ce qui m'a le plus touchée finalement, c'est la tuerie qui a eu lieu dans un café du site, en 1996. Un forcéné y a tué une trentaine de personnes et en a blessé autant, tout ça gratuitement. Un mémorial a remplacé ce café et dans le hall, se trouve des photos des victimes qui faisaient partie du personnel.
Au Nature World , se trouve également une stèle à la mémoire de 2dames qui s'occupaient bénévolement des animaux.
Emouvant.

samedi 19 septembre 2009

En week-end!

Dans 3 heures, nous prenons l'avion à hélice direction Bora Bora, pour 48 heures de lagon et de repos.
Nous prendrons des photos que je vous ferai partager.

J'ai débuté depuis une bonne dizaine de jours une note sur la Tasmanie (Port Arthur plus exactement) mais impossible d'en venir à bout, j'ai trop la flemme. Elle sera prête très très bientôt.

mardi 8 septembre 2009

Le cinéma à Tahiti



A Tahiti, évidemment, nous avons des cinémas:
-le Liberty
-le Hollywood
-le Concorde
-le Majestic.

Ils ne sont pas dernier cri, bien que le Majestic ait été rénové de fond en comble il y a quelques années: pas de séance en 3D, ni de son dolby stéréo truc-muche qui donne une ambiance d'enfer. Pire, on entend le film qui passe dans la salle d'à côté!
A part pour les blockbusters, la programmation a au mieux 3 mois de retard et consiste essentiellement en de bons gros films américains à sensations.
Malgré tout ces défauts, je suis bien contente de voir de temps en temps un film sur très grand écran car il arrive que des longs métrages me tentent.

Evidemment comme partout, nous n'échappons pas au téléphone portable qui sonne pendant le film, ni à la conversation à voix haute qui s'ensuit; nous n'échappons pas non plus aux SMS envoyés tout le long du film, ce qui fait de la lumière dans la salle, ni aux paquets de pop corn qui font du bruit.

Mais, plus exotique, nous connaissons d'autres aléas.
Il ne se passe généralement pas une séance sans que le film saute: débuts de visionnage difficiles avec crissement du film, stries sur l'écran. On est habitué, cela se produit quasiment à chaque fois.

J'ai aussi vécu plus surprenant! Il y a quelques mois, j'étais avec une amie, dans la salle, attendant la projectiondes insurgés. Nous avons été occupées, avant que le film ne commence, à chercher d'où pouvaient venir ces "piou-piou" incessants. Des oiseaux avaient-ils construit leur nid dans la salle de cinéma? Ca n'aurait pas été vraiment étonnant mais non, nous n'avons rien vu, rien remarqué. A la fin du film, rebelote, les piou-piou se faisaient à nouveau entendre. Pendant le film, je pense que les bruits n'ont pas cessé mais nous ne pouvions pas les entendre. En sortant, que voyons-nous? Un monsieur, qui assistait à la même séance que nous, un poussin dans la main!!!! L epauvre animal a dû avoir la peur de sa vie!

Et samedi dernier, pendant Inglorious Basterds, et à environ 1/4 d'heure de la fin, coupure d'électricité dans tout le cinéma et les environs. Elle a tout de même duré une vingtaine de minutes et nous a fait revenir à la réalité en moins de 30secondes. Pour ma part, j'ai réussi à replonger dans le film sans trop de difficultés.

Voilà, aller au cinéma à Tahiti est un plaisir, doublé d'une dose d'inconnu qui ne me fait même plus peur; au contraire, ça m'amuse.

mercredi 2 septembre 2009

Sur la route vers Port Arthur

Bay of Fire n'était qu'une étape car mine de rien, le voyage touchait à sa fin. Nous tenions à visiter Port Arthur, nous avions donc encore un peu de route à faire en direction du sud, vers Hobart.
Port Arthur serait pour le lendemain car pendant le trajet, nous nous sommes arrêtés plusieurs fois, notamment à quelques km de Bicheno, pour visiter un énième Wildlife park, le Nature World; magnifique, immense, respectueux des animaux. Il est privé et abrite un terrain entièrement clôturé destiné à la reproduction de diables de Tasmanie sains, afin qu'ils ne se transmettent pas leur cancer. Au fond du parc, une mine de charbon, qui a fait les beaux jours de la Tasmanie a été reconstituée.
L'endroit est paisible, nous y avons passé du temps.

Un galah, en liberté, oiseau un des plus répandus dans toute l'Australie:



Cet oiseau était lui, en captivité, dans une immense volière dans laquelle on déambule:



J'adore cette photo d'autruche, oiseau pas du tout local, contrairement à son cousin l'émeu:



Un black snake, une des espèces de serpents australiens, venimeux; il n'était pas en liberté (ouf!) mais dans un enclos:



Un oiseau inconscient: libre, il se trouvait dans l'enclos du serpent!



Allez, encore un diable, à l'heure du déjeuner:



Les kangourous: vous voyez la patte du joey qui sort de la poche?



Un des deux aigles, endémiques; il a été retrouvé blessé et ne peut plus voler:



Avant d'arriver à notre hôtel, nous nous sommes arrêtés à divers points points de vue (lookout), tous magnifiques:





Attention danger!




Nous étions logés à Nubeena, dans un motel-appartement de grande qualité.

mardi 1 septembre 2009

La foire agricole!

Un des évènements de l'année a lieu en ce moment: il s'agit de la foire agricole, à Faa'a, qui a débuté jeudi dernier et se termine dimanche prochain. Nous n'y sommes allés qu'une fois, l'année de notre installation, depuis rien: pas envie et franchement, ça ne nous intéresse pas plus que ça.

On est loin du salon de l'agriculture: la foire a lieu dehors avec des commerçants et agriculteurs locaux exclusivement, rien de dépaysant donc.

N'empêche que si nous sommes motivés et qu'il fait beau, nous irons peut-être dimanche, car on aimerait acheer une plante pour parfaire la décoration de la terrasse et remplacer l'oranger qui n'a pas survécu.